jeudi 23 février 2012

Les consommateurs de vin en France et Internet

C'est à l'occasion du salon VinIsud, que les résultats 2012 du baromètre SOWINE/SSI ont été publiés.

Pour la 3ème année consécutive, ce baromètre nous révéle l’influence des nouvelles technologies sur le comportement des consommateurs de vin en France.

Les résultats 2012 en synthèse :
Les nouvelles technologies sont plébiscitées par les consommateurs français de vin car elles facilitent et démocratisent l’accès à l’information sur le vin et permettent le dialogue et l’échange. Dans un contexte de multiplication des messages, les consommateurs recoupent leurs informations, concentrent leurs sources, privilégient le débat et cherchent le partage, notamment via les réseaux sociaux. Internet est une source d’information toujours davantage privilégiée, après les conseils personnalisés et devant la presse traditionnelle. Les blogs occupent une place importante comme source d’information sur le vin, même si la confiance accordée à l’information trouvée sur les blogs amateurs est en baisse. Les réseaux sociaux dédiés au vin n’ont, en France, pas encore trouvé leur place. Le comportement d’achat en ligne évolue particulièrement dans le contexte actuel des usages en mobilité.

Les 4 grandes tendances en 2012 :

Internet au 4ème rang des sources d'information
Le consommateur français, qui se considère toujours majoritairement néophyte en matière de vin, utilise de plus en plus internet comme source d’information avant d’acheter, après les conseils de l’entourage, des cavistes ou des professionnels et avant les conseils directs des producteurs et de la presse écrite.

Une demande accrue pour des contenus participatifs
Les consommateurs et acheteurs de vin entretiennent un rapport particulier à l’information partagée sur internet et font preuve d’un intérêt manifeste en matière de contenus web 2.0, réclamant de plus en plus de contenus participatifs et un lien direct avec le vigneron.

Un besoin croissant d'accès à l'information en mobilité
En 2012, l’accès à l’information en situation de mobilité (tablettes, smartphones) devient primordial pour les consommateurs de vin français : 47% des usagers de sites internet de producteurs de vin souhaitent pouvoir accéder au site depuis leur téléphone mobile, et pour 42% des grands acheteurs, il est primordial de pouvoir acheter directement le vin via une application.

Des évolutions dans les comportements d'achat en ligne
En 2012, les acheteurs de vin sur internet représentent 12% de la population française (contre 10%
en 2011). Les Français recherchent avant tout les prix et les promotions mais leur panier moyen reste supérieur à celui de l’achat habituel. Le modèle de la vente privée de vin en ligne s’affirme, au détriment des sites de vente classiques.

Consulter le baromètre en détail : sowine.typepad.fr/sowine/

jeudi 16 février 2012

e-viti lance le second concours du meilleur site web vigneron

Le spécialiste de la vente en ligne de matériels viti-vinicoles, e-viti, lance la seconde édition du concours du meilleur site Internet de domaine viticole.

Pour cette nouvelle cuvée, le jury de spécialistes du web (consultants, journalistes, agence de com, professeurs, vignerons...) a été enrichi afin de procéder à une sélection plus juste et plus rigoureuse des candidats finalistes. Ce sont ainsi 3 sites parmi la centaine de prétendants qui ont été retenus : Le Domaine de la Dourbie, Les Vignobles Mayard et Le Domaine du Vissoux.

C'est maintenant, et jusqu'au 11 mars, aux internautes de voter sur le site d'e-viti, les résultats seront annoncés le 12 mars.

Pour découvrir les 3 finalistes et voter, rendez-vous ici !

mercredi 15 février 2012

30 millions d'euros de vin en 2012 pour Vente Privée

D'après un interview accordé au Journal du Net, Emmanuel Imbert - acheteur vin et champagne de Vente-privee.com - annonce une perspective pour le site de 30 millions d'euros en vin en 2012, soit 3 millions de bouteilles.

Vente Privée et le vin en 2011 :
- 20 millions d'euros de vin, soit environ 2 millions de bouteilles
- Une moyenne de 20 000 bouteilles par vente, ce chiffre montant parfois jusqu'à 70 000
- 70 fournisseurs, 95 ventes environ
- 2 millions de personnes ont visité les ventes de vin, dont 50% de femmes

Les + de Vente Privée pour la vente de vin en ligne :
Emanuel Imbert : "Il est très difficile pour un vigneron de se faire connaître, aussi bien online que offline. Avec nous, il bénéficie d'une vraie mise en avant. En outre, Internet est souvent nouveau pour les maisons de vin, dont la distribution se limite souvent aux cavistes et à la grande distribution. Tandis que sur Vente Privée, ils se retrouvent au milieu de marques fortes dans un univers haut de gamme. Dans le vin, il y a très peu de marques : les consommateurs connaissent surtout les appellations. Nous faisons exister ces vignerons comme aucun autre distributeur ne le fait."

Les axes de développement pour 2012 :
- Une gamme plus étoffée avec plus de Bordeaux, de Champagne et de spiritueux. Expérimenter le créneau de la bière.
- Développer le concept One Day pour le vin (mise en avant d'un produit différent chaque jour), cette offre a permis de vendre jusqu'à 15 000 bouteilles sur une journée.
- Développer les ventes à l'export (Allemagne, Italie et Espagne)

Le marché français de la vente en ligne de vin :
- environ 120 millions d'euros en 2010, environ 250 millions en 2011
- en 2012 la pénétration d'Internet devrait atteindre 6 à 7% du marché du vin en France, qui s'élève à 8 milliards d'euros.

Visiter le site : Vente-privee.com

mardi 14 février 2012

2012, un millésime 100% bio !

Après 8 années de discussions, la Commission Européenne pour l'appellation "vin biologique" a (enfin !) adopté le 8 février dernier les nouvelles règles pour les vinifications des vins bio.

Jusqu'à présent, un vin pouvait être qualifié de "biologique" si les seuls raisins l’étaient, d'où le label "vin obtenu à partir de raisins issus de l’agriculture biologique", le processus de fabrication (vinification) n’était donc pas pris en compte.

A partir de la récolte de 2012, la vinification sera également considérée pour l'obtention de l'appellation "vin biologique". Notamment, les taux de sulfites (principal point de discorde jusqu’à présent) devront être entre 30 et 50 mg/l moins importants que pour le vin dit "traditionnel". De même, l’acide sorbique et la désulfuration, qui servent entre autres à la conservation ou à limiter la fermentation, ne seront plus autorisés.

Les viticulteurs respectant ces règles pourront obtenir la certification "vin biologique", les étiquettes devront également comporter le logo AB (Agriculture Biologique) de l’Union Européenne et le numéro de code de leur certificateur.

M. Dacian Ciolos, membre de la Commission européenne chargé de l’agriculture et du développement rural a déclaré : "Je me réjouis de l'accord enfin conclu sur ce dossier, car il était important d'établir des règles harmonisées garantissant une offre claire aux consommateurs, qui s'intéressent de plus en plus aux produits biologiques. Je suis satisfait de ces règles qui différencient clairement le vin traditionnel et le vin biologique, comme c'est le cas pour d'autres produits biologiques. Au final, les consommateurs peuvent être certains que tout "vin biologique" aura été produit sur la base de règles de production plus strictes."